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BLEU:POINT ZÉRO, L'ACTE 1 DE LA TRILOGIE BLEU, BLANC, SANG :

LE POINT ZÉRO EST LE POINT D'IMPACT D'UN MISSILE, GÉNÉRALEMENT L’ENDROIT OÙ ATTERRIT UN MISSILE N'EST QUE DÉSOLATION. IL EST AUSSI UN POINT DE DÉPART ET DE CET EMPLACEMENT TOUT PEUT RECOMMENCER, L’HISTOIRE PEUT SE RÉÉCRIRE. CE MISSILE DE NÉGRITUDE UNIVERSEL PARTI DE L'ÎLE DE GORÉE VIENT FINIR SA COURSE SUR L'HEXAGONE, LIBÉRANT LES INQUIÉTUDES HISTORIQUES, LES UTOPIES D'UN MELTING-POT PLAUSIBLE. "J’AI ANALYSÉ, RETRANSCRIT À L'ENCRE BLEUE, MES BLEUS, MES BLEUS D'ÂMES, LES MURMURES DES DIABLES BLEUS QUI DÉCHIRENT LES TYMPANS, EN QUÊTE D’ÉTENDUES BLEU-AZUR SUR MA SÉRÉNITÉ, POUR DÉCOLONISER LES ESPRITS. L’OMBRAGEUX ÉLECTRIQUE, LE DEVOIR DE DIRE ET L'URGENCE QUI EN RÉSULTE C’EST CE QUE LE BLEU CONVOQUE DANS CETTE ŒUVRE, DES THÈMES INSTRUITS ET ENGAGÉS".

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A la sueur du coeur

 

Excusez, je ne suis pas là pour le single

Je ne suis pas de ceux qu’on distingue, je suis distant ils me disent dingue

Parce que je suis tout et tellement peu de choses info/intox

Non, ne cherche pas à compter mes locks

J’ai foi, je fais, je vais, je vois

Je vis, je vise pas de tise manquerait plus que ça !        Nouvelle aube

J’ai l’esprit de guerre au sang barbelés

Le sens logique hystérique, les nerfs d’un rapatrié        Vois-tu

A force j’ai pris goût aux blessures au fur

Et grosses mesures mais sais-tu que j’accuse        Mes chaînes

Part delà les causes que je plaide les plaintes

Au bled toutes ces plaies qui m’excèdent             Obscures

La nuit s’éveille des épines dans le cœur

La fureur au sang, des rails et des képis sans peur        Lumière

La mauvaise pousse sous leurs souliers

Excusez ma destinée n’est pas de celle qu’ont soumet    Rebelle

J’ai esperé revoir un été mais le soleil

est de sang, Je l’ai vu, j’y étais                Témoigne

mes sourires ont un goût amer

devenus trop banal aux portes de nos cimetières        Solennel

des prières qui partent en enfer j’ai souffert

de lucifer son amour est nucléaire                Dramatique

ils ont blazé mes blues couleur kaki

ici on meurt d’honneur et d’Hara-kiri            Réalité

vois la haine sous cocaïne, elle tapine

baratine laisse mes yeux hémoglobyne            Saoulé

et petit frelon tabasse la gamelle

bien loin le temps ou il réclamait sa Game-Boy

fusent les balles comme si Rolland Garros en bas des halls

on ne joue pas au tennis avec un flash-ball            faudra leur dire

cette pratique et bien mal acquise

entre les perquises, les innocents qu’ont traumatisent        Fier

je garde à la ligne ma conduite la dalle anime

et depuis j’ai pas trouvé la cuisine                affamé

un fléau pour mes idéaux

même si on est poto, évite de m’appeler Négro

je ne suis pas le problème ni la solution

de la rébellion des hormones des jeunes en ébulition        Fier

citoyens apatrides sans parti pris grandit

dans la crise, des flammes et tout ce qu’elles attisent        Solide

vulnérable leurs politiques, leurs vanités

ils ont condamnés mes rimes pour l’humanité        Dit leur

on est grand des discours de nos îcones

Cheikh, Ali, Maryse, Malcolm et même Nelson        Massoud

Je garde à vous le souvenir

J’ai pardonné pour aimer à la sueur du cœur…        

 

 

 

La liberté avait ce prix

Moi je prie pour la liberté

C’est dans vos pas que j’avance en paix

Mais dans la guerre mon poing s’est dressé

 

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Commémorations

 

Moi, j’ai dis non ! un CpE à vos aveux abusifs

Je n’irais pas saluer les pantins représentatifs

Je crois en l’espoir même dans la douleur

Pas attendu le cran pour leur annoncer la couleur

Mon civisme un 3ème doigt pointé

Il tire des Fiertés sur des cadavres du passé

5 siècles en outrage non illusoire

patrimoine, esclave, Noir!

Leurs amnésies se sacralisent autant que la haine

Dit aux bourreaux de Gorée, les cauchemars m’entretiennent

Entre indigènes, la République, ses chaînes

Nous rappelle nos sièges aux abîmes du système

Sans toi tu dis, pas de ministres Blacks ou Arabes

Ceci étant dit doit me remettre à ma place

De ramasseur de poubelle ou de clandestin en soute

Juste pour le scoop, ma locks dans la soupe

 

refrain:

Il commémore et puis après

Qui refera l’histoire au sang de nos destinées

Eveillons ces hommes qui votent les lois

Les amendements une foutaise quand ils nous pointent du doigt

Quoi ! n’a t-on pas reconstruit la France

Ils sont combien au parlement à renier leurs migrances

Jeune témoin conscient depuis le Cp

Qu’ils ont pissé sur nos pères, plié d’Afrique au Mississippi

 

J’ai dompté les lettres dans le coma du combat

Des parents contraints de jouer profil bas

Des coups bas croire qu’on a tous les mêmes droits

Et chances d’atteindre les sommets de l’Etat

Ma génération une bande d’imprévus

Ils me l’ont bien fait remarquer au lycée Jean Prévost

Une histoire commune, le feu aux mémoires

Des nostalgies toxiques a qui veux savoir

Mes origines locales dans mon patronyme

n’ont pas fait de moi un gens bien selon les acronymes

Narguer moi près de vos sarcasmes sociètals

remettez vos semelles Président vous êtes bancal

le pouvoir est au peuple ce que le mouton est à l’Aïd

préconise l’œil du sommet d’une pyramide

Orgueil, polémiques des discours intempestifs

Juste pour l’esbroufe un pensif abrasif

refrain *1

 

Sous la peau, tous frères. Les tensions vivent

Mais la mémoire collective et quelque peu sélective

Loi Taubira…je commémore

Génocide Arménien…je commémore

Hiérarchise l’intégration des communautés

A raison économique auquel elle est confrontée

Esclavage traitre négrière…je commémore

Génocide Rwanda…je commémore

Je ne réclame et ne revendique aucun jour férié

Mais juste que les dignités des bafoués soit respecté

Déportation Nuremberg je commémore

Haïti Fòs ! je commémore

mentions commémoratives tous les cœurs et poings

dressés devant le monument de la paix

mesure de silence…

 

mes angles morts prendront vie dans vos arcanes

sous les ongles que cache la manucure de Marianne

je commémore à nos morts.

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L'histoire commence ici

 

C’est au point zéro,

Debout, là, je mastique quelques de noix de cola dans le tumulte des pirogues

Les esprits des anciens en trêve veillent en offrande pour un prologue

Gorée défaillante, m’observe, obscure, la torpeur colonial au corps.

Son regard échoué à bon port, m’apaise quand s’embrume la voile d’or.

Dans l’ombre d’un rêve panafricain

Des mains sales ne parlent que par le plomb, ces mêmes qui ont tracé nos lignes de vie en pointillé,

Les larmes de sang versées de nos souveraines, bien qu’éloquentes n’ont pas su soudoyés. 

Le ballet perpétuel de vagues amères sur la rive, n’ont pas eu raison, 

du remords de pas souillés, de ceux qui sont venu, venimeux de derrière l’horizon.

Je les ai vu, vu de mes muscles vécus tétanisés, quand l’orgueil de leur déliquescence

se glorifiait de n’avoir aucun écueil, ma charpente porte le deuil par accoutumance.

Ne se fiant qu’aux voix nauséabondes de leurs déraisons

Ils ont cru bon et judicieux de vouloir prodiguer la civilisation

A Nos cultures indigènes.

le mal en bon apôtre usé de la violence extrêmes, un fait parmi tant d’autres, immoral

banal la servitude et le cancer de l’Afrique serait un bien occidental, 

Mon cœur de feu n’a pas trahi la royauté qui gronde dans mes artères

je suis debout, car sans liberté je ne peux faire acte de transmission, fier

je ne finirais pas esclave de la nation

Nous y sommes et je ne crains aucun de leurs nabab

Car parmi eux , nul ne peut faire de l’ombre à un baobab

Avance en Paix, fils, La Diaspora est en mouvement, elle prend position

et s’accomplit dans l’humilité, entends-tu ces chants de rédemption ?

Vois-tu, Ali M’Baye, Un nouvel aspect des mêmes choses, tu dois les prendre

Mais toi, pourrais-tu voir plus loin que ces choses que tu ne peux comprendre ?

Notre histoire, commence ici…

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L'ombre d'un rêve Panafricain

 

A la cime du Kilimandjaro, je demeure anonyme, fragile

Au-delà de l’apaisement je ne tient que sur un fil

Au lointain se plonge mes songes, pleurent en silence

Ma descendance sûrement ira noyer ma repentance

La Clarté de l’eau trouble équivaut la politique

Des pions que l’occident place à des fins stratégiques

Sans endroit ni envers au diable votre ignorance

Ils ont le feu au ciel en omettant les conséquences

Décline sur les montagnes des lunes qui titubent

Et quand la brume se dissipe des cadavres jaillissent en incultes

N’ayant plus à cœur leurs dirigeants leurs vacuités

Je suis le soir de l’histoire qui n’avance que pour la paix

Souillé des plaines sacrées espérant en faire des exemples

Ils n’ont que sang, larmes, Sueur pas la leur celle du peuple

Vous demandez à comprendre et bah le nègre il t’emmerde

Je retourne aux vieilles brousses où les hommes sont intègres

 

 

 

Après des gorgées d’arsenic, j’ai régurgité de l’or noir

Je suis né d’une larme à la barde des conquistadors

Temps féroces, les écorces sont de peine

J’attends la cohésion de la diaspora pour libérer mes chaînes

Des faces noires brusquées à tort jugées austères

Mais chaque hiver depuis 54 témoigne de vos chimères

A leurs dires, terre mère est inhospitalière

A la faveur de leurs doutes je m’en remet à l’Abbé Pierre

L’horizon se dérobe, un solstice saisonnier

Des voix s’élèvent du passé c’est dans ma poitrine qu’elles ont résonnées

Mon assiduité apache, vos préceptes iconoclastes

N’ont pas eu lieu d’être, là ou fière ma raison résiste

Au crépuscule de l’aube aux portes de nos royaumes

Des lucioles en guise de lanterne de la terre rouge serrée dans ma paume

Paupières closes pour voir au mieux les prestiges

vertige sans contingent ils ont pillé nos vestiges.

 

Refrain

 

Assis, adossé à l’ombre d’un baobab

Gardien du temps, ta sève n’est pas turpitude

Chaque jour qui passe est un triomphe durable

De vérités articulées pour ébranlez vos certitudes

Oh Grand Marcus Garvey j’ai su regardé pour

Que la Diaspora reste gravé au cœur du vrai

Le fossé qui sépare nos deux mondes n’est pas si grand.

Du Cheikh Anta Diop dans la cabessa j’avance à pas de Géant

 

L’ombre d’un rêve panafricain

Plane sur mes questionnements

Existentiels un bout du ciel

une échappée belle un Sahel

je vois le monde sans barrières

un sourire n’a pas de frontières

la voix des sages leurs messages

Vibre les âmes sans clivage

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Février Noir

J'ai la peau Corbeau, voit sur mon âme les ecchymoses.

Les oraisons me questionnent, les saisons n'offrent plus de roses.

Retour aux pyramides après des siècles, émotion...

Des traîtres par millions, la vérité prête à confusion.

"J'suis pas comme eux" j'ai crié, mais qui suis-je?

Après 50 nuances du nègre de William Lynch, j'ai des vertiges.

Je suis peut-être de la race des timals, au pire au moins.

Y a pas que des mangeurs de galette de terre aux alentours de Port-aux-Princes.

Rien sur la route au Tom-Tom(Gps), dans le brouillard je me guide aux Tamtams.

Je m'entends penser pendant le carnaval et puis plus rien pour le Bimidom.

Blada(frère en créole guyanais) ils ont pisser dans tête imposant l'oubli.

Conditionné drogues et excès sur des chemins compromis.

Ma soeur ils ont dit solidaire, j'ai mis des parenthèses.

Cham dans l'épiderme, j'ai brûlé leurs exégèses...

"Noir c'est noir, mais reconvoque l'espoir... Noir c'est noir, on va réécrire l'histoire..."

Février noir, pétrole brut. Ma négritude, sans demi-mesure.

Noir X mal comme Noir parce qu'Rose a.

Noir c'est Noir mais reconvoque l'espoir. *2

J'ai la peau Corbeau, m'a fait savoir l'administration.

Radote l'intégration, je les attend depuis 3 générations.

Grand-père, la chair à canon, les Y'a bon, les jours précaires.

Souviens-toi Le Havre était une ville negrière...

"Ils voudraient qu'je sois comme eux" en silence, il faudrait que je le pense.

J'aimerais aimé ces aires, la réalité chante une autre démence.

Tout part à la dérive, qu'est-ce qu'ils nous arrivent.

Faut qu'ont se délivrent des méfaits cachés dans leurs livres.

Non! Je ne connais pas l'Afrique, aigrie est ma couleur de peau.

Je prend tout par défaut quand ils invoquent les colères d'époque.

Tirailleurs, ta bravoure meurt en foyer Sonacotra.

"Ils disent" fallait savoir lire le contrat, signer autre chose qu'une croix.

Ya Foye, sous pression d'humeur sans papiers.

Amère la mort aura leurs sangs dans ses paupières.

"Noir c'est noir, mais reconvoque l'espoir... Noir c'est noir, on va réécrire l'histoire..."

Février noir, pétrole brut. Ma négritude, sans demi-mesure.

Noir X mal comme Noir parce qu'Rose a. Noir c'est Noir mais reconvoque l'espoir. *2

J'ai la peau Corbeau, j'élabore en conséquence.

Cheveux crépus comme Jésus, lapider les manigances.

De Gorée, les vagues ressassent un sentiment d'amertume.

Trauma post-coloniaux, indépendance, illusions posthumes.

Africano-européen, mes valeurs diasporatiques.

Regarde le monde en marche aux aurores de luttes politiques.

L'horreur n'a pas le monopole à l'ombre des baobabs.

L'avenir à bâtir, le lire dans un marc de café touba.

Jeunesse qui s'enfarine, Peuples qu'ont exterminent !

Famine, Ruine, relève la dignité si elle tapine!

Ma soeur cesse le Xesel, ta peau d'ébène est belle.

Grandiose un sahel que j'ambitionne au pluriel!

Les échos de mon silence résonnent dans la vallée du Nil en Ankara.

Un Homme intègre peut valoir 100 carats...

"Noir c'est noir, mais reconvoque l'espoir... Noir c'est noir, on va réécrire l'histoire..."

Février noir, pétrole brut. Ma négritude, sans demi-mesure.

Noir X mal comme Noir parce qu'Rose a. Noir c'est Noir mais reconvoque l'espoir. *2

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Les enclaves du destin

 

Les stats restent les mêmes et les bourreaux se fashionnissent

les enclaves du destin, une liberté qu’ils perquissent

Mystères et boule de gomme du haut des tours d’ivoire

Ma colère couleur cacao, Cote d’Ivoire

Le temps ne s’écoule plus, tourne au prix du baril

des civils en exil, des grains de riz qui fusillent

épouvantable époque, infamie des abominables

implacable ma dalle du tiers monde peut rendre instable

les traumatismes s’impriment au marteau-piqueur

au piquet s’écoeurent et s’égarent, ces guerres… d’ailleurs

ont-elles le sens primaire de ces chaînes d’antan

car pourtant, tout est fait à bon escient

en dividende d’état, le pouvoir d’achat en machette

bling-bling et starlette quand l’Assemblée devient la Croisette

vos langues ont glissées, je n’ai pas cligner d’un cil

de GPS point Gorée, j’envoie des missiles…

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Prélude à l'utopie

 

Marianne au fond qui se fout de la France, que caches-tu à tes enfants des terres lointaines, quelle est la genèse de cette amertume quand tombe le masque ? va tu enfin apaiser les souffrances d’une atteinte, un attentat « black, blanc, beur » .

Pourtant des nations voisines s’inspirent du modèle France 98 donnant la chance à leurs minorités dans de nombreux secteurs économiques et postes à hautes responsabilités ainsi prouvant qu’ensemble nous pouvons réussir sans préjugés épidermiques.

je suis attristé parce qu’ici même les plus érudits ont basculer dans une gangrène inquiétante sans être capable de se vacciner face à la plèbe qui criée au bûcher scandalisée pour si peu

mais les mal-logés, les sans-papiers cotisants, les vieux dans la solitude on fait quelque chose pour eux

vos écrans plasma sont vos miroirs, vous aurez les programmes que vous méritez, dehors il te diront que les jeunes mordent reste au fond de ton canapé c’est dans un de vos verres de bière que viennent mourir, noyé mes utopies 98...

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Utopie 98

 

Soumis à une perpétuelle dualité l’être

Entre clarté, pénombre, omission de n’être

Qu’un parmi d’autre, tirailler de démence

D’actes médités ou douteux, s’immisce en conséquence

Naître, peut-être, sans être choisi

La prophétie ses signes qu’adviendra-t-il de nos vies ?

Remise en question de l’homme sa rédemption

Je n’attendrais pas qu’ils couronnent mes positions

Est-ce que rien ne sert d’être, pire paraître

Feindre jusqu'à enfreindre à les envoyer paître

J’ai pour ainsi dire saisi l’importance du détail

De la foutaise du moral des troupes pour la dorure d’une médaille

Ça m’interpelle mes convictions toutes attentives

S’attendent à la propagande d’une opinion aux cornes de Satan

Un petit Pont et la Nation en une seule race

Principe jetable après usage on tire la chasse

1et 2 et 3 Zéro, 

Amorti de poitrine sur Zahia sa libido

D’un coup d’boule à un autre une dimension demande à Zizou

Ne vient pas nous vexer ça peut nous mettre hors de nous

Cours à l’ombre cet été évite les UV, la couleur Caïd

Donne dans l’hémicycle son lot de propos hideux

L’atteinte un attentat black-blanc-beur prenant

La mesure d’une Marseillaise sur la bouche cousue de Karembeu

 

Un désastre, un désastre

Il crie Victoire en tricolore

Un désastre, un désastre

mais quand j’échoue mon teint devient ingérable

Marginal Infréquentable

des bleus réduit à leur origine

Leurs amnésies historiques sous cuite

J’ai noyé mes utopies 98

 

reprend toi un coq dans la basse cour se pavane

cocoricote sur le trône mais dans la savane,

les lions et les hyènes shoot au bout portant

tu tiens à ces plûmes ne lui demande pas d’en faire autant…

c’est moi, ma génération contre tout le reste

je n’attends plus ma chance aux chansons pour lâcher du lest

tricard des politicards en donneur de leçons

Cantona à raison ceux qui nous gouvernent sont parfois cons

Chirac ne pète toujours pas dans des draps à la santé

le banc de touche en purgatoire pas la peine de t’signé

Il pleut des hooligans l’Arbitre siffle à la vuvuzela

Bien que ce soit la tradition pathétique sont vos ola

La polémique enfle bien qu’sous-alimenté ohh

Rétourné-ciseaux plus 3 de mes 206 os

Echappé d’un nucléaire dans le secret du vestiaire

Prétexte à lyncher un compatriote aux dires bestiaires

Fuis Rmiste écervelé ou pauv’con choisi ton tarif

Que tu payes l’I.S.F, tu viendrais toujours du mauvais coté du périph’

Les grandes nations à défaut de se faire la guerre à l’explosif

Affichent leurs puissances dans les stades et évènements sportifs

C’est évident qu’ont verra toujours d’un mauvais œil

Un petit pays émergent sortir un g8 sous un linceul

Troublant les mêmes restent visé sur les wc

Calvi sait qu’les médias feront l’job comme des poux sur une calvitie

L’atteinte un attentat black-blanc-beur prenant

La mesure d’une Marseillaise sur la bouche cousue de Karembeu

 

Le plus tragique dans tout ça, c’est qu’ils disent que tout les joueurs se foutent de la France

Oh oh !les biens pensant ils les aiment les victoires, quand y’a la victoire on est tous tricolores hein

Mais les chutes sont réduites à avoir des origines : la Banlieue, l’autre coté du périphérique, une couleur, une religion, du délire inconscient, de la fiction.

On le voit bien, cette débâcle assume un sentiment méprisant, profond.

Ils ont réduit 13 noirs et 10 blancs à une conspiration d’une génération de Racaille et tout le folklore de clichés stigmatisés et répandre le venin d’une couverture d’un quotidien sportif, une manipulation de masse politico-médiatique donc la conclusion n’est qu’autre qu’un racisme structurel notoire qui tend à se banaliser.

sûrement certains parmi eux, on eu des aïeuls qui ont versés leurs sangs pour la France

Tirailleurs, les pensions en miette de pain, ça voudrait dire qu’ils continuent à bafouer, délibérément, perpétuellement? 

Tu vois c’est pour tout cela que Karembeu, observait le silence pendant que les autres s’époumonaient sur la marseillaise.

Son peuple kanak il en est fier, ils ont souffert, ils ont maltraité un de ces ancêtres ,1931, exposition colonial Paris c’était hier, il le sait, il est ceux qu’il est, il ne peut pas mentir, tu veux le condamner parce qu’il dit la vérité ?

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Natangué

 

un titre hommage au projet humanitaire et solidaire du même nom dont voici LE SITE et l'historique pour soutenir l'action. bien à vous. 

HTTP://NATANGUE-SENEGAL.ORG/

 

Historique de l’action des associations Natangué Sénégal et FAI in SENEGAL onlus créées par Elena Iannotta Malagodi

 

1999 – Création de l’Association Loi 1901 l’Homme et le Cheval à Mbour, Sénégal (HCMS), Journal Officiel du 9 juin 1999, n° 1753.

Objet : Aider les jeunes handicapés dans leurs déplacements, soins, orthopédie, chirurgie, formation.

2003 – HCMS obtient une subvention de l’Association « Femmes d’Europe » pour construire son siège à Mbour. Luigi Di Giamberardino devient le trésorier de l’Association.

2004 – Construction de « La Maison de l’Etudiant Handicapé » dans le quartier Zone Sonatel à Mbour. C’est là où se trouve le siège des associations.

2005 – Décision de construire une école maternelle sur un terrain municipal de 2.800m².

Ampliation des missions de l’association et modification de son intitulé par l’ajout de Créer des Ecoles Maternelles Ensemble, (Journal officiel du 9 Avril 2005, n° 1982). –  Création d’un jardin public après évacuation d’une décharge d’ordures qui constituait une menace pour les petits enfants du quartier.

2006 – Affectation du terrain à la construction d’une école maternelle municipale dans le quartier Zone Sonatel par le Conseil Municipal de Mbour.
 – Création de l’association italienne Fondare l’Avvenire dell’Infanzia in Senegal, FAI in SENEGAL onlus, dont la mission principale est “Construire, organiser et soutenir des écoles maternelles pour des enfants de 3 à 6 ans ; Fournir des moustiquaires, médicaments et vaccins pour réduire la mortalité infantile.

2007 – Signature d’une Convention de partenariat entre HCMS-CEME, FAI in SENEGAL, la Mairie de Mbour et le Ministère de l’Education Nationale autorisant l’association à construire l’école et à y réaliser des actions sociales envers les enfants et les familles démunies du quartier.

Obtention des crédits pour la construction et l’aménagement de l’école.

Partenaires : l’Ambassade de France à Dakar (SCAC), l’Association Enfance et Partage, la Fondation Orange, la Région Île-de-France, Fondation Sonatel, Sénégal, Association Dianté Bou Bess, Sénégal, la Mairie de Mbour, et de nombreux amis en France, Italie et aux Etats-Unis.

2008 – Entre janvier et septembre, Construction de l’école maternelle municipale constituée d’un bâtiment de 4 classes pour 200 petits de 3 à 6 ans, une Maison des mamans, avec un atelier de couture et teinture, une cuisine, une salle polyvalente pour les réunions d’information des mamans et l’alphabétisation des adolescentes déscolarisées, un bloc sanitaire, le logement du gardien.

13 octobre, ouverture de l’Ecole maternelle municipale Natangué pour 200 enfants. Visite pédiatrique de tous les enfants ; distribution quotidienne d’un goûter; distribution de 200 moustiquaires, offertes par la Fondation Sonatel ; ouverture des cours d’alphabétisation pour 35 adolescentes ; réunions périodiques des mamans afin de les aider à protéger la santé des enfants, à créer des micro entreprises et à apprendre à gérer des microcrédits en collaboration avec Planet Finance.

2009– Construction de l’Ecole élémentaire Natangué, financée par la Fondation Orange et Enfance et partage. Ouverture le 5 octobre de trois classes pour 150 enfants. En 2015 – on accueille 600 enfants dans le Groupe Scolaire Natangué.

HCMS-CEME devient Natangué Sénégal (J.O. du 22 août 1009, n°1042).

Création du Groupement d’Intérêt Economique, GIE Jigeenu Natangué (Femmes de Natangué).

2010 – Début du projet agricole avec le don au GIE des femmes « Jigeenu Natangué » de deux terrains d’un hectare, construction de deux puits, grâce à la Regione Lazio, Italie.

Construction et ouverture d’une boutique de vente de céréales dans le quartier. Les bénéfices de ce commerce vont dans la caisse du GIE pour financer d’autres microprojets.

Construction de deux classes et finition de deux autres, grâce au financement de la Fondation Orange, dans l’école primaire de la Zone Sonatel (Directeur M. Kamara) fréquentée par 983 enfants, dont 52% de filles.

2011 – Création d’un jardin potager bio pour l’école, avec les étudiants de San Francisco. Premières récoltes de mil, arachide, tomates, piments, oignons. Démarrage de la construction d’un centre de formation et de services de 5 unités.

2011 Construction et ouverture d’un Centre de commerce et formation professionnelle de 5 unités.

Achat de deux terrains agricoles pour le GIE des Femmes de Natangué. Création de 4 puits.

2012 Construction des toilettes dans l’école primaire Zone Sonatel dirigée par M. Kamara et dans le Daara de Warang.

2013 Construction et ouverture de l’Infirmerie des écoles dans le quartier Zone Sonatel pour les 1200 enfants du quartier.

Construction de 3 salles de classe du nouveau Collège du quartier, le CEM Mbour Sérère.

2014 Construction de 3 salles de classe supplémentaires dans le même collège et du bureau du principal.

2015 Construction de deux salles de classe entre janvier et mars dans l’école maternelle Coumba Dinding Sonko, et transformation de l’école en groupe scolaire municipal avec la construction d’une école élémentaire de 6 classes entre mai et septembre, financée par la Fondation Moms Against Poverty (MAP)

2014-2015 Aide à la formation de 30 jeunes femmes dans les écoles de formation professionnelle en couture et coiffure Natangué, grâce à laFondation AGIR SA VIE et la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, et l’association FAI in SENEGAL onlus. Les élèves de cette deuxième promotion sont toutes admises en seconde année.

2015 Finalisation du bloc administratif du Collège Mbour Sérère entre août et septembre.

 

En parallèle de ces interventions, les associations soutiennent, depuis leur création, de nombreuses familles démunies, en intervenant :

  • pour soigner les enfants malades et les enfants et jeunes handicapés (opérations chirurgicales, suivi médical)

  • pour l’inscription des enfants les plus démunis à l’école, au collège, au lycée

  • pour les frais de scolarité d’enfants handicapés, du collège jusqu’à leur fin de cycle à l’université

  • auprès des femmes veuves et des femmes en situation de précarité, pour les aider à développer une activité génératrice de revenus

  • auprès des familles démunies, en leur donnant des aides pour la santé, l’alimentation et le bien-être de leurs enfants

 

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Point Zéro

 

Tourne le monde, point d’impact à la décadence

Déchéance, j’ai pris mes distances

le cœur s’afflige en marge, point de rupture

Mise au point focus sur point de non-retour

 

C’est en 3 pièces que les bourreaux courent à l’infamie

De points sur les I de quelques gens de Roumanie

Remanie des charters en point de chute

Paraît que le peuple est une pute qui exulte sous insulte

 

Le point d’orgue s’accorde à conserver l’Afrique

Tête en dessous le nombril et dans la brume point critique

Un cinquantenaire et des chaînes noyés les peines amères

L’indépendance une farce, pleure du rimel pétrolifère

 

Fallait-il m’inviter à point nommé blessé 

Sous les belles lumières des festivités j’crache

Mes glaires dans le cocktail à la gloire de nos pères

Révolutionnaires partis point le point rouge entre les oculaires

 

Ma paperasse paresse ne vaut plus grand-chose

Après cotise des sans papiers, l’égalité surine mon point de vue

Plus de point de repère j’en perd mes points cardinaux

Parti pris cadenassé rebelle, car je dis non

 

En points de suture j’ai un continent qui sature

A Fuir les ratures d’un futur qui caricature

Mal-en-point, malsain l’enjeu propagé

Ma vérité pas habilité à taquiner leur point G

 

Fils de cham chatié les évangiles confirment

Si j’en crois les dires d’un vieux chnoque parfumeur sénile

Note le point de cheminement des persécutés

Fleurit en cadavre flottant au milieu des alizés

 

En déclin, la nation dévale en point mort

Quand se banalise un racisme structurel notoire

Point du jour, la rosée attise les éclairs  

Les raisons de la colère ne mettront pas le genou à terre

 

L’air est bien pauvre dans la zone

Point de bascule, on ne rachète pas les péchés par l’aumône

l’utopie de colmater justifient les fuites

Et les dérives sécuritaires actuelles par un mai 68

 

Point noir, le nucléaire, France, point de vente

poignées de mains sales, milliards, armement, tourmente

Point d’appui d’une réflexion qui dépasse l’entendement

Homme Noir ne rime pas avec histoire, forcément

 

Mais Génocide, machette aux bons élèves, les bons points

J’ai fait mon bilan détaillant point par point

Du point de départ à celui d’arrivée tout point concordant

J’en reviens toujours au Point Zéro.

 

Refrain :

De GPS point Gorée, j’envoie des missiles

De Négritude Universelle

Bien qu’aujourd’hui la vérité

Est prostituée bien arrangée

Traumatisée, Génocidée

Illuminée pireG.8.tisée

J’ai détaillé, énuméré 

Mon point de départ et celui d’arrivée

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UNE BISE ET LA PAIX

 

Je pars au front, amères incertitudes

A contre-cœur et courant ailleurs mes pensées titubent

Je ne sais où, combattre j’ai vu la saison

Maudire un sombre avril et l’ennemi jubiler

Ne te fais pas de bile, toujours mon stylo à bille

habile même sur papier abimé, ne m’attend pas au bal

à la poubelle la bohême, je n’ai plus de nostalgie

ces instants magiques virent au tragique

outragé, j’ai perdu l’adresse sur le trajet

coup de trafalgar, je m’égare parmi ces loups-garous

garant de moi-même mais pas guéri de mon mal

les cicatrices enseignent et dehors la rue assassine

honteux, je me sens seul le fusil à l’épaule

quand ma liberté illusoire fini toute pâle

écoute, il marche tous au pas

je pars, ne te retourne pas

 

Sous des lunes qui titubent, le ciel pleure des missiles

nuit blanches pour idées noires, tout bascule en un battement de cil

entre cure de quiétude et quête de vérité

surement la lumière se cache juste à coté

aux alentours, r.a.s. les forces en ordre se complaisent en S.S.

Vision de mauvais présagés, 

une bise et la paix en guise de messager.

 

 

 

Tu t’éloignes, j’oublie les couleurs en goûts fades

Sur le rivage des méandres perpétuent ces ravages crades

Grave,  j’ai le mal du cœur, mes cris sont des murmures

J’ai fais parler les murs fidèle témoin de nos souvenirs

Tu es parti sans te soucier de l’orage

Pris le large des sourires devenus des mirages

De la berge, je vois les barges les saisons assassinent

Le printemps file, si tu m’as vu fais un signe

J’agonise, la foule affole mon âme féline

je lis entre les lignes et c’est pas qu’elle achemine

impossible n’est qu’un détail sur le pied de guerre

le coeur à ses raisons à fleur de mots, à bout de nerf

un temps soit peu, le doute a failli on s’accroche

la fuite parait futile lorsque parfois le coeur s’amoche

j’entends qu’ils marchent tous en cadence…

mes larmes seront ta dernière danse.